Auteur / Autrice : | Vanessa Neto |
Direction : | Pierre Guérin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La cryoconservation du tissu ovarien permet de conserver simultanément les milliers de follicules de la réserve ovarienne. Chez l’animal, elle pourrait constituer un outil de conservation des ressources génétiques. Cependant, l’application de cette technique nécessite la mise au point d’un protocole de congélation adapté aux différents types cellulaires composant le tissu ovarien et aux particularités de chaque espèce. L’objectif de notre étude était d’évaluer les effets de différents paramètres physico-chimiques susceptibles d’influencer la réussite de la congélation lente du tissu ovarien de lapine, de vache et de chatte, puis de proposer un protocole de congélation validé par l’obtention de naissances après greffe de tissu ovarien congelé/décongelé. Après avoir validé les méthodes d’appréciation de la qualité des follicules pour chaque espèce, nous avons défini un protocole de transport des ovaires de lapines et proposé un processus d’équilibration adapté. L’utilisation des plans d’expériences factoriels fractionnaires a permis de mettre en évidence l’influence majeure de la cinétique de congélation chez la lapine, de la nature des cryoprotecteurs pénétrants et non pénétrants chez la lapine et chez la vache et du surfactant cellulaire chez la vache. Chez la lapine, le tissu ovarien congelé selon une cinétique post-seeding à 0,3°C/min en présence de propylène glycol et de tréhalose est à l’origine de naissances successives. Chez la chatte et chez la vache, le propylène glycol semble plus adapté que le diméthylsulfoxide, mais d’autres essais seront nécessaires avant de pouvoir proposer un protocole de congélation efficace chez ces deux espèces.