Thèse soutenue

Nouvelles voies cellulaires Th2 dans la prévention du diabète de la souris NOD

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Auteur / Autrice : Elham Kahale
Direction : Charles Thivolet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Immunologie
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Lyon 1

Résumé

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Le diabète de type 1 est caractérisé par une carence en insuline secondaire à la destruction autoimmune des cellules  pancréatiques. L’infiltration progressive des îlots de langerhans par les lymphocytes T autoréactifs ou effecteurs constitue la première lésion histopathologique de la maladie : l’insulite. Le développement du diabète résulte d’une part d‘une rupture de la tolérance vis-à-vis des antigènes des îlots pancréatiques et d’autre part de l’incapacité des cellules régulatrices et notamment les lymphocytes T CD4+CD25+CD62L+Foxp3+ à inhiber les lymphocytes T autoréactifs. De nouvelles perspectives de prévention des maladies autoimmunes spécifiques d’organe reposent sur la génération des lymphocytes T régulateurs (suppresseurs) dans le but de rétablir la balance Th1/Th2 par induction de tolérance périphérique et d’inhiber la réponse immunitaire effectrice. Nous démontrons dans ce travail l’importance d’une population lymphocytaire CD4+ exprimant un récepteur de chémokine, CXCR4, dans la protection du diabète chez la souris NOD. Ces lymphocytes T CXCR4+ sont capables d’inhiber la capacité des lymphocytes T diabétogènes à transférer le diabète dans un modèle de co-transfert adoptif. L’AMD3100, antagoniste du CXCR4, accélère le diabète chez la NOD. L’étude quantitative des ARNm de cytokines Th1 et Th2 dans les ganglions pancréatiques met en évidence chez les souris traitées par AMD3100 une diminution de l’expression de l’IL-4. Nous démontrons que les lymphocytes T CXCR4+ expriment le CD62L et sont probablement des T régulateurs de phénotype Th2. Nous avons aussi étudié un autre mécanisme d’immunosuppression induit par les cellules souches mésenchymateuses (CSM). Nous démontrons que les CSM protègent la souris NOD du diabète dans un modèle de co-transfert adoptif. In vitro, les CSM inhibent les réponses allogéniques en augmentant les cytokines Th2, IL4 et IL10. Nous démontrons que ces CSM sont capables d’atténuer la maladie autoimmune et les réponses allogéniques et peuvent être une nouvelle approche thérapeutique dans le diabète et la greffe d’îlots