Auteur / Autrice : | Mohamed Kochkar |
Direction : | Pierre Clément, Salem Abbes |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Didactique de la biologie |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 en cotutelle avec Institut supérieur de l'éducation et de la formation continue (Tunis) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans un premier temps, nous avons analysé les conceptions de 275 enseignants tunisiens et identifié en quoi certaines de ces conceptions pourraient être des obstacles aux apprentissages. Une conception anatomisante du cerveau pourrait s’opposer à sa conception en termes de réseaux neuronaux. Mettre le cerveau aux commandes de tout le corps, avec un relent de dualisme corps esprit, empêche de penser son épigenèse et sa construction en fonction de son activité propre ; il en est de même pour une conception d’un déterminisme purement génétique ou purement environnementale de nos comportements. Jusqu’à quel point ces obstacles ne dépendent-ils que d’un manque de connaissances, en particulier sur les réseaux neuronaux et l’épigenèse cérébrale ? Pour répondre à cette question, nous avons analysé les conceptions d’élèves (1an avant le bac) et d’enseignants (inscrits en DEA didactique ou autres) avant et après un enseignement sur l’épigenèse (trois situations d’enseignement, dont une en visioconférence). Les résultats de cette seconde partie de la thèse confirment de fortes interactions que ces deux dimensions des conceptions peuvent évoluer à la suite d’un enseignement