Expérience et figuration au cinéma : pour une sémiotique audio-visuelle
Auteur / Autrice : | Gian Maria Tore |
Direction : | Jacques Fontanille |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sémiotique |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Limoges. Faculté des lettres et sciences humaines |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse est une proposition d'une sémiotique du cinéma. Elle confronte la sémiotique structurale d'aujourd'hui aux études cognitivistes et historicistes actuelles ; et par là, à un grand nombre de questions, de la perception à ''l'auctorialité'', de la subjectivité à ''l'histoire'' de l'art cinématographique. A travers des discussions théoriques et puis, surtout, des analyses filmiques très détaillées, elle propose une théorie du media cinématographique, entendue comme une approche des modes dont l'expérience audiovisuelle est contrôlée par une praxis qui est ancrée à un dispositif de textualisation spécifique - le cinéma, justement. Les analyses concernent : le début de ''Pickpocket'' de R. Bresson, le final de ''Bonnie and Clyde'' d'A. Penn, le film : ''Walden - Notes, sketches and diaries'' de J. Mekas et les deux films d'A. Sokurov : ''Mère et fils'' et ''L'Arche russe''. On y étudie, respectivement et entre autres : l'usage poétique du cinéma et la spatialisation (''Pickpocket'') ; la technique du ralenti, la temporalisation et les effets passionnels (''Bonnie and Clyde'') ; le genre expérimental, le ''rythme'' et les formes de vie (''Walden'') ; la question de l'auteur, la ''composition'' et la praxis cinématographique (Sakurov). A travers les analyses, apparaît la possibilité, propre de la sémiotique, de créer des paradigmes : de confronter des questions différentes sur un même objet-texte, et de relier des objets différents par des mêmes questions.