Essai d'identification de la coroplathie smyrniote dans la collection De Candolle du Musée d'art et d'histoire de Genève
Auteur / Autrice : | Chantal Courtois Farfara |
Direction : | Arthur Muller |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Lille 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En 1923, Béatrix De Candolle donne au Musée d'art et d'histoire de Genève la collection d'antiquités qu'elle a constituée à Izmir, soit un millier d'objets dont près de 900 figurines en terre cuite. Formée plus tardivement que celle du Louvre, du Musée national de Leyde, des musées royaux de Bruxelles de la Glypothèque de Copenhague pour ne citer que les plus importants, son contenu présente des caractéristiques similaires à ces collections de référence. Le matériel présente une grande diversité iconographique, est très hétérogène en termes de types, mais malheureusement, dans un état de conservation souvent fragmentaire. L'étude de la collection repose essentiellement sur les aspects techniques propres à la production coroplathique et la recherche systématique de filiations ou l'établissement de séries avec le matériel d'autres collections. La détermination de différents ateliers éventuels est ainsi facilitée puisque plusieurs aires de production se reconnaissent dans cet ensemble, notamment cellede Myrina. La poduction de Smyrne, telle qu'elle est traditionnellement décrite, y est aussi présente avec des reproductions de types de la statuaire, des sujets dits naturalistes, qui ont en commun d'être réalisés avec une grande maîtrise technique. La structuration de cette collection donne l'occasion de revisiter les critères iconographiques et techniques attachés depuis toujours à la production de Smyrne au point que celle-ci nous paraisse familière alors même qu'elle n'est formellement rattachée à aucun contexte archéologique