Thèse soutenue

Faisabilité de la contamination de neurotoxiques organophosphorés persistants sur matériels sensibles par biocatalyse solide-gaz

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Auteur / Autrice : Benjamin Poirot
Direction : Sylvain Lamare
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie enzymatique. Bioconversions. Microbiologie
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : La Rochelle

Résumé

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L’autovaporisation en réacteur solide gaz, d’un simulant de neurotoxqiue organophosphoré persistant VX (laurate de butyle) à été étudié par plan d'expériences. Les paramètres opératoires les plus significatifs ont été identifiés et sont la température, dont l’effet est le plus important, suivi de la pression et du débit de gaz vecteur. Le modèle a aussi révélé une interaction température/pression et un effet quadratique de la température. L’autovaporisation du VX en réacteur solide/gaz semble donc possible compte tenu des contraintes thermiques (T<70°C), techniques (taux de contamination de <10g/m2) et dans un délai de moins d’une heure. L’étude des interactions mises en jeu entre un simulant du VX et les supports testés (verre et peinture) par chromatofraphie gazeuse inverse a permis de mettre en évidence le caractère amphiphile du VX. Dans les conditions réactionnelles étudiées, C. Glutamicum et les phosphotriestérases commerciales immobilisées DEFENZ™ 120G (OpAA) et DEFENZ™ 130G (OPH) n’ont pas montré d’activité catalytique en milieu liquide ou solide/gaz sur un simulant de neurotoxique organophosphoré : le diisopropyl-ethoxycarbonylmethyl phosphonate d'ethyle (DPE). Enfin, un modèle utilisant le simulant DPE et le NOVOZYME 435 (lipase B de Candida antartica immobilisé sur support) a montré l’existence en réacteur solide/gaz d’interactions spécifiques fortes entre le simulant et le support du NOVOZYME 435. La caractérisation de ces interactions pourrait ainsi permettre en fonction des mécanismes impliqués de définir un système de piégeage efficace des neurotoxiques organophosphorés.