Application à des problèmes d'environnement radar de méthodes itératives de résolution d'un problème électromagnétique par partition
Auteur / Autrice : | Saul Perez |
Direction : | Bernard Souny |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Électromagnétisme, micro-ondes et télécommunications optiques |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INSA |
Résumé
Etant donnée la multiplication de structures complexes et de grande taille ( >> λ) le calcul de la surface équivalente radar (SER) de ces structures devient important pour connaître l’impact sur les moyens de radionavigation utilisés par l’aviation civile tel que le radar. Les méthodes asymptotiques sont souvent utilisées dans le cadre des structures de grande taille mais sont difficilement applicables sur des structures d’une telle complexité. La méthode par équations intégrales permet de modéliser ces problèmes mais est très vite confrontée à un problème de stockage mémoire (évoluant en O(N²)) et au nombre de calculs pour la résolution directe (évoluant en O(N3)). Ces limitations imposent d’une part le recours à un cluster pour répartir les charges de stockage mémoire et de calcul et d’autre part le recours à une méthode itérative (évoluant en O(N²)) combinée avec des techniques d’accélération pour diminuer le nombre de calculs. Nous avons développé une méthode de résolution à convergence garantie et facilement parallélisable pour des objets diélectriques de forme allongée dont la complexité interne est importante tels que les pâles d’éolienne. Cette méthode repose sur une formulation intégrale et utilise une méthode décomposition par interface. La formulation intégrale consiste à décrire le champ électromagnétique diffracté par la structure en fonction d’une distribution de sources électrique et magnétique définie sur sa surface. La décomposition par interface consiste à partitionner la frontière de l’objet en différentes zones. A cette méthode on associe une méthode itérative à convergence prouvée (GMRES). Afin d’accélérer la convergence nous avons proposé l’utilisation de trois techniques d’accélération de calcul. La première technique d’accélération de calcul permet d’éliminer les degrés de liberté internes de la structure. La deuxième technique (compression d’opérateur) permet d’accélérer le calcul des produits matrices vecteurs utilisés aussi bien dans la résolution itérative que dans le préconditionnement, elle permet aussi de réduire le stockage mémoire. La troisième technique consiste à utiliser un préconditionneur adapté à la physique du problème. La méthode de résolution proposée ainsi que les outils utilisés forment ainsi un algorithme robuste et facilement parallélisable.