Thèse soutenue

Étude phytochimique de plantes amazoniennes d'activité antiplasmodiale, dont Pseudoxandra cuspidata Maas et Tapirira guianensis Aubl.

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Auteur / Autrice : Vincent Roumy
Direction : Claude Moulis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Phytochimie
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Toulouse, INPT

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le paludisme est la première cause de mortalité dans le monde. Ce problème de santé publique est en grande partie expliqué par l'émergence perpétuelle de chimiorésistances aux principaux antipaludiques. La recherche de nouveaux traitements accessibles et efficaces contre son agent pathogène, Plasmodium falciparum, constitue donc une urgence. Le travail exposé dans cette thèse porte sur un des axes majeur de cette quête : l'exploration phytochimique de plantes utilisées dans différentes médecines traditionnelles. Nous avons tout d'abord sélectionné différentes drogues végétales en fonction de leurs utilisations traditionnelles anti-parasitaires au sein de multiples groupes ethniques d'Amazonie (Guyane et Pérou). Nous nous sommes tout particulièrement intéressés aux groupes Quechuas du Pérou afin d'approfondir nos connaissances de la maladie et d'évaluer une vingtaine d'espèces végétales issues de leur médecine traditionnelle, dont certaines se sont avérées prometteuses. Puis, nous avons réalisé une étude phytochimique bioguidée permettant la purification de molécules responsables de l'activité antiplasmodiale de deux plantes guyanaises, Pseudoxandra cuspidata Maas et Tapirira guianensis Aubl. Ce travail a permis d'identifier des composés appartenant à différentes familles chimiques (alcaloïdes de type bisbenzylisoquinoléine, aza-anthracène, aporphine ; cyclo-hexénone alkylée…), dont certains encore inconnue dans le monde végétale. Nous nous sommes particulièrement intéressé au potentiel thérapeutique de certains de ces extraits et molécules, et mis en évidence d'autres activités biologiques (anti-leishmanienne ou anti-bactérienne). Enfin, ce travail conclut sur la validité de cette méthode de recherche et donne une ouverture sur l'étude phytochimique d' autres espèces végétales déjà sélectionnées