Prise en compte des incertitudes et calcul de probabilité dans les études de risques liés au sol et au sous-sol
Auteur / Autrice : | Maxime Cauvin |
Direction : | Thierry Verdel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie civil - hydrosystèmes - géotechnique |
Date : | Soutenance le 20/12/2007 |
Etablissement(s) : | Vandoeuvre-les-Nancy, INPL |
Ecole(s) doctorale(s) : | RP2E - Ecole Doctorale Sciences et Ingénierie des Ressources, Procédés, Produits, Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire environnement géomécanique et ouvrages (Vandoeuvre-lès-Nancy) |
Jury : | Président / Présidente : Jack-Pierre Piguet |
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Verdel, Jack-Pierre Piguet, Daniel Boissier, Hani Mitri, Gérard Vouille, Romuald Salmon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Daniel Boissier, Hani Mitri |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’analyse des risques liés aux objets rocheux (effondrement ou affaissement de terrain, écroulement de falaise, etc.) s’effectue généralement dans un contexte lourd en incertitudes. Malheureusement, les outils dont dispose aujourd’hui l’expert pour réaliser ses études souffrent de ne pouvoir apporter de solutions suffisamment précises pour réellement saisir ce contexte d’incertitude. Ce mémoire effectue d’abord un retour sur la notion d’incertitude dans les études de risques liés au sol et au sous-sol. Une définition et une typologie détaillée en sont proposées et des outils, issus de la littérature ou développés dans le cadre de la thèse, sont fournis pour permettre un traitement pratique de chacune des classes introduites. L’utilisation des probabilités comme outil d’aide à la prise en compte des incertitudes est ensuite examinée. Une discussion, confrontant les approches fréquentiste et épistémique, est proposée pour évaluer la possibilité et les limites d’une interprétation opérationnelle de résultats probabilistes dans une analyse de risque. Ce travail est principalement destiné à l’expert du terrain réalisant une étude de risque. Ainsi, plusieurs exemples réels (analyse de la stabilité d’une mine de charbon, étude de l’aléa fontis au droit d’une carrière souterraine de gypse, réalisation d’un Plan de Prévention des Risques Miniers) sont proposés pour éclairer les propos, illustrer l’adaptabilité des outils introduits aux méthodologies actuelles, et présenter les avantages concrets que le traitement des incertitudes et le calcul probabiliste peuvent apporter en terme d’aide à la démarche d’expertise et à la communication entre les acteurs de la gestion du risque