Impact sur l'environnement d'un herbicide non sélectif, le glyphosate : approche modélisée en conditions contrôlées et naturelles
Auteur / Autrice : | Abdul Jabbar Al Rajab |
Direction : | Michel Schiavon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences agronomiques |
Date : | Soutenance le 29/06/2007 |
Etablissement(s) : | Vandoeuvre-les-Nancy, INPL |
Ecole(s) doctorale(s) : | RP2E - Ecole Doctorale Sciences et Ingénierie des Ressources, Procédés, Produits, Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire sols et environnement |
Jury : | Président / Présidente : Enrique Barriuso |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Schiavon, Enrique Barriuso, Jean-François Cooper, Michel Couderchet, Valérie Antoine, Arnaud Joulin, Claire Riou | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Cooper, Michel Couderchet |
Mots clés
Résumé
Les principaux processus et facteurs qui influent sur le devenir du glyphosate dans les sols et le risque de contamination de la ressource en eau ont été étudiés. Son adsorption sur les sols est très rapide (Kf compris suivant le sol entre 16,6 à 34,5) et l’effet du pH sur ce processus a été confirmé : l’adsorption diminue quand le pH des sols augmente. Par contre, le glyphosate se désorbe difficilement et sa dégradation en conditions contrôlées ou naturelles est rapide, mais sa dynamique est très variable suivant l’activité biologique des sols. La dégradation conduit à la formation d’un métabolite, l’AMPA qui tend à s’accumuler dans le sol. L’expérimentation en colonnes de sol confirme la faible mobilité du glyphosate et de l’AMPA. Les résidus exportés par les percolats sur une période de 332 jours représentent moins de 0,28 % de la dose appliquée. Les propriétés hydrodynamique du sol et la pluviométrie rencontrée ont un effet important dans le lessivage des résidus.