Thèse soutenue

Étude et modélisation de circuits résistants aux attaques non intrusives par injection de fautes
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Yannick Monnet
Direction : Marc RenaudinRégis Leveugle
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Microélectronique
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Grenoble INPG
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale électronique, électrotechnique, automatique, traitement du signal (Grenoble199.-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Techniques de l’informatique et de la microélectronique pour l’architecture des systèmes intégrés (Grenoble ; 1994-....)
Jury : Président / Présidente : Florence Maraninchi
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Sourgen
Rapporteurs / Rapporteuses : Stanislaw Piestrak, Jean-Jacques Quisquater

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

FR  |  
EN

Le domaine de la cryptanalyse a été marqué ces dernières années par la découverte de nouvelles classes d’attaques, dont font partie les attaques par injection de fautes. Le travail de thèse vise à développer des outils et des techniques destinés à rendre les circuits robustes face aux attaques par injection de fautes (Differential Fault Analysis : DFA). On s’intéresse en particulier à étudier la modélisation et la conception de circuits asynchrones résistants à ces attaques. Le travail porte dans un premier temps sur l'analyse de la sensibilité aux fautes de ces circuits, puis sur le développement de contre-mesures visant à améliorer leur résistance et leur tolérance. Les résultats sont évalués en pratique sur des circuits cryptographiques asynchrones par une méthode d'injection de fautes par laser. Ces résultats valident les analyses théoriques et les contre-mesures proposées, et confirment l'intérêt des circuits asynchrones pour la conception de systèmes sécurisés.