Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Iryna Benilova
Direction : Claude Martelet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences. Biotechnologie
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Ecully, Ecole centrale de Lyon
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire AMPERE (Ecully, Rhône)

Résumé

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De nos jours, la bioélectronique devient une discipline à haut potential biomédical et pharmacologique. Les résultats de recherches présentés dans ce manuscrit sont ciblés sur l'application de biocapteurs électrochimiques et optiques sans marquage pour suivi des interactions bioafines et biocatalytiques de certains petits xénobiotiques (odorants et glycoalcaoïdes) avec des biomacromolécules immobilisées telles que le récepteur olfactif humain RO 17-40 couplé à la protéine G et les cholinestérases de sérum humain et équin. Les butyryl cholinestérases immobilisées sur la surface de transistors à l'effet de champ sensibles au pH suivent une cinétique de Michaelis pour l'hydrolyse de leurs substrats. Les glycoalcaloïdes l'α-solanine, l'α-chaconine et la tomatine inhibent l'enzyme équine de manière réversible et compétitive tandis que pour cholinestérase humaine, l'inhibition réversible mixte a été démontrée. L'α-chaconine est l'inhibiteur le plus fort de deux enzymes. Les interactions affines des glycoalcaloïdes avec la butyryl cholinestérase équine ont été étudiées en utilisant la spectroscopie d'impédance électrochimique. La détection directe des inhibiteurs faibles et compétitifs (l'α-solanine) peut être beaucoup plus sensible en absence des substrats enzymatiques. Le récepteur olfactif RO 17-40 a été employé avec succès dans deux plateformes de biocapteurs : impédimétrique et à base de résonance plasmonique de surface en tant qu'unité complexe capable de la bioreconnaissance des odorants. La possibilité du suivi direct des évènements moléculaires déclenchés par un récepteur stimulé par son agoniste est un premier pas vers le "nez bioélectronique".