Etudes expérimentale et numérique de l'effet des mécanismes de plasticité sur la rupture fragile par clivage dans les aciers faiblement alliés
Auteur / Autrice : | Maximilien Libert |
Direction : | Colette Rey |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique des matériaux |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Châtenay-Malabry, Ecole centrale de Paris |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de mécanique des sols, structures et matériaux (Gif-sur-Yvette, Essonne1998-2021) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La compréhension et la modélisation des mécanismes de rupture fragile dans les cuves des réacteurs à eau pressurisée (REP) joue un rôle primordial, notamment pour garantir l’intégrité des cuves en cas de fonctionnement accidentel. Les modèles d’approche locale de la rupture par clivage constituent l’un des principaux outils de prédiction de la ténacité des aciers faiblement alliés : la dispersion des contraintes à rupture y est interprétée comme un effet de la dispersion des tailles de défauts, l’effet des hétérogénéités mécaniques n’étant pas pris en compte. Or, en dessous d’une température de transition de comportement Ta (de l’ordre de 25°C), les mécanismes de déformation sont grandement affectés par la température. Notre approche consiste à prendre en compte l’effet des hétérogénéités de contraintes dans un critère local d’amorçage du clivage. Dans un premier temps, le comportement de l’acier A508 Cl3 est caractérisé aux échelles microscopique et macroscopique dans le domaine [25°C,-196°C]. D’autre part, nous proposons un modèle de comportement micromécanique décrivant le comportement plastique pour T < Ta. Les paramètres du modèle sont calés d’après les observations microstructurales et identifiés par méthode inverse à partir des essais mécaniques. Des calculs de microstructures sont ensuite réalisés afin de modéliser les distributions des contraintes principales locales dans l’acier de cuve. Nous proposons une description statistique des distributions des valeurs de contraintes dans l’agrégat. Cette démarche permet de proposer un modèle d’approche locale de la rupture dépendant à la fois des hétérogénéités mécaniques et des distributions de tailles de défauts.