Les petits métiers à Rome de la fin de la République romaine et du Haut-Empire : définitions, structures et localisation dans la ville
Auteur / Autrice : | Aude Erragne |
Direction : | Mireille Cébeillac-Gervasoni |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Clermont-Ferrand 2 |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Coriat, Frédéric Trément, Laurent Lamoine, Jean-Paul Morel |
Résumé
Cette recherche a pour objectif de réaliser un tableau des petits métiers urbains de Rome entre la fin de la République et le Haut-Empire. Les sources privilgiées sont épigraphiques parce qu'elles constituent un apport fondamental à la connaissance d'un groupe social comme les artisans romains. D'autres sources peuvent les compléter fructueusement comme l'archéologie, l'iconographie, la littérature. Un corpus d'inscriptions, pour la plupart funéraires, a été constitué grâce aux indices du CIL et de l'Année épigraphique. Une première partie est consacrée à l'étude de la structure des métiers et s'attache à aboutir à une définition la plus précise et la plus juste possible en confrontant tous les termes relevés dans notre corpus avec des textes littéraires et des vestiges archéologiques. Elle révèle une grande spécialisation du mode de production artisanal. Une deuxième partie envisage la topographie de l'artisanat dans l'Urbs, ce qui nous apprend que les professionnels sont présents partout dans la Ville, en particulier dans les espaces animés, le centre-ville, la proximité des momuments publics (temples, théâtres en particulier), où la foule des clients permet aux artisans de vendre leur marchandise. Enfin, une troisième partie analyse les modes de vie des artisans romains, en prenant en compte leur statut juridique, leur sexe, leur âge, afin de déterminer l'organisation de l'atelier et des formes de sociabilité des artisans romains qui constituent un véritable microcosme dans la société romaine