La construction progressive du droit de l'eau : contribution à l'analyse systémique du droit
Auteur / Autrice : | Alan Saout |
Direction : | Didier Le Morvan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Brest |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les premières dispositions du droit de l’eau remontent au droit romain. Néanmoins, en dépit de cette origine antique, le droit de l’eau demeure en construction et cherche à atteindre une certaine maturité. Son manque d’aboutissement se remarque à plusieurs égards, no seulement par l’adoption incessante de nouvelles dispositions, mais aussi par l’indèfinition chronique dont souffre la matière. C’est ainsi que lui sont souvent rattachées des dispositions qui relèvent par exemple du droit civil et des droits de l’homme. La définition du droit de l’eau apparaît dès lors comme une nécessité. A cet effet, l’analyse systémique du droit offre un cadre rigoureux de recherche sur la matière qui permet de l’appréhender dans tous ses éléments en la confrontant aux principes généraux du droit public tels que la hiérarchie des normes et la légalité. L’analyse systémique conduit à déterminer tout d’abord l’ensemble des instruments du droit de l’eau à établir ensuite leur structure pour analyser enfin les relations existant entre eux. La présentation holistique du droit de l’eau met en lumière l’existence d’une grande variété d’instruments, dont les principaux sont fondés sur une gestion cohérente de l’eau par bassin hydrographique, mais laisse encore entrevoir quelques imperfections tant au niveau de sa structure que des relations qu’il entretient ave les disciplines voisines.