Qualité microbiologique des eaux de baignade : des situations subies de pollution littorale à la gestion active des plages : le cas d'Anglet et Biarritz

Microbiological quality of bathing water : from a passive postion to a coastal beaches active management : example of Anglet and Biarritz

• Auteur / Autrice : Peggy Bergeron
• Direction : Frédéric Garabétian
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Sciences et environnements. Biogéochimie de l'environnement
• Date : Soutenance en 2007
• Etablissement(s) : Bordeaux 1

Mots clés

Mots clés libres

Eaux de baignade

Gestion active

Outil de surveillance

Indicateurs de contamination fécale

Analyse bactériologique rapide

Haccp

Résumé

La population est de plus en plus sensible à la qualité de son cadre de vie et l'évolution réglementaire s'en est fait écho. L'Union Européenne vient ainsi d'adopter une nouvelle directive concernant la gestion des eaux de baignade en milieu naturel (qui sera transposée en droit français en 2008), en vue de : - renforcer les normes sanitaires, - privilégier une gestion globale des plages par des actions concertées et durables - et informer la population avec clareté et réactivité. D'ici à 2015, tous les Etats membres doivent parvenir à un bon état microbiologique de leurs eaux côtières, à la même échéance que l'atteinte du bon état écologique des masses d'eau prescrit par la directive cadre sur l'eau (2000/60/CE). Les collectivités de Biarritz et Anglet (France, 64) ont anticipé ces dates butoirs et sollicité leur délégataire de service public, Lyonnaise des eaux, pour l'élaboration d'outils de surveillance active de leurs eaux de baignade. L'objectif de ce travail de recherche est donc de proposer à ces collectivités un outil d'aide à la décision qui permettra de gérer de manière rationnelle la fermeture et la réouverture des plages, afin d'assurer un niveau élevé de protection des baigneurs. Il s'agit sonc : - d'anticiper les risques de dégradation de la qualité bactériologique des eaux de baignade liés aux différents rejets dans le milieu marin, à l'aide d'un outil de surveillance suivant des seuils d'alerte déterminés. - et de disposer d'une méthode d'analyse bactériologique adaptée, avec un temps de réponse minimal qui donnera une forte précision pour l'aide à la prise de décision.