La sociologie et ses épistémologies
| Auteur / Autrice : | Sekou Sanogo |
| Direction : | Francis Farrugia |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Sociologie |
| Date : | Soutenance en 2007 |
| Etablissement(s) : | Besançon |
| Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Franche-Comté. UFR des Sciences du langage, de l'homme et de la société |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La dimension psychique, énergétique de la pensée n’est abordée en sociologie qu’indirectement. Le sociologue est d’avantage concerné par la valeur de la représentation de la pensée que par le dynamisme qui l’anime. D’où cette propension courante qui consiste à regarder les idées comme des tableaux muets sur un mur. La seule mention dynamique de l’efficience de la pensée à laquelle nous faisons référence, c’est « la force des idées » dans l’Histoire. Nous avons en effet, avec l’idéalisme de Hegel, un aperçu de la puissance contenue dans la pensée. Ce que nous voulons montrer, c’est qu’il est possible de pousser beaucoup plus loin notre compréhension du dynamisme de la pensée, jusqu’à comprendre que l’esprit n’est pas une sorte de boîte contenant des images, mais l’architecte formel de la réalité. Ce que nous avons vu au sujet de la puissance d’opération de la pensée sur le corps vaut bien au-delà. Il est tout à fait possible que ce que nous appelons matière, ne soit rien d’autre qu’une énergie gelée et ralentie dont la matrice se trouve dans l’esprit. Nous avons tort de sous-estimer l’esprit à quelque niveau que ce soit. Notre esprit individuel mérite infiniment plus de respect que celui que nous daignons parfois lui accorder. La pensée collective a une importance et une puissance bien plus grande que nous l’imaginons. Enfin, l’Intelligence à l’œuvre dans l’univers n’est pas une sorte de personnage caché on ne sait où, étranger à une création qui se développe sans lui. Elle est en permanence partout à l’œuvre de manière active, dans un dynamisme infini, y compris dans l’homme