Thèse soutenue

Solanum sauvages : une source de résistances aux aphides

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Auteur / Autrice : Vincent Le Roux
Direction : Philippe Giordanengo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences. Biologie cellulaire et moléculaire
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Amiens

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les espèces sauvages de Solanum apparentées à la pomme de terre, par leur diversité génétique, présentent un grand intérêt pour l’amélioration des cultures ou la recherche de biopesticides. Ces travaux de doctorat ont permis d’identifier et de déterminer la nature des résistances chez quatorze écotypes correspondant à cinq espèces de Solanum sauvages, vis-à-vis de deux ravageurs de la pomme de terre, les aphides M. Persicae et M. Euphorbiae. Une grande variabilité dans les niveaux de résistance a été observée en champ. La résistance de ces écotypes a également été évaluée en laboratoire après optimisation de la méthode, en conditions contrôlées et standardisées. La mesure de paramètres démographiques a permis une quantification précise et sans équivoque des résistances. Au terme du criblage en champ et en laboratoire, trois écotypes présentent un grand potentiel pour un programme de sélection variétale, mais également pour le développement de nouveaux biopesticides. L’étude comportementale d’acceptation de la plante-hôte par les aphides, en olfactométrie et en électropénétrographie a permis de déterminer la nature des résistances observées (antixénose/antibiose) chez huit écotypes sauvages. Cette étude a monté que les volatils émis par les plantes ne sont pas impliqués dans ces résistance. Une antixénose généralisée a été déterminée vis-à-vis de M. Persicae. Sur six écotypes résistants à M. Euphorbiae, quatre expriment une antixénose, tandis qu’un écotype exprime une antibiose. Enfin, la localisation des facteurs de résistance dans les différents compartiments végétaux (en surface, dans l’épiderme/mésophylle, dans le phloème) est très variable selon les écotypes. Ces résultats mettent en lumière l’existence probable de systèmes de résistance non connus mettant en jeu des composés chimiques différents. Ces travaux s’inscrivent à plus long terme, dans le développement de nouvelles stratégies pour la protection de la culture de pomme de terre.