Thèse soutenue

Etude mutationnelle des morts cellulaires non-apoptotiques dans le modèle dictyostelium

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : David Lam
Direction : Pierre Golstein
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Immunologie
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Aix-Marseille 2
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Des cellules de mammifères peuvent mourir principalement par ''apoptose'', ''nécrose'', ou ''mort cellulaire autophagique''. Le protiste Dictyostelium discoideum qui ne possède pas de gènes codant pour des membres de la famille des caspases, excepté un seul gène codant pour une paracaspase, est un modèle approprié pour étudier les mécanismes moléculaires des morts nonapoptotiques caspase-indépendantes. Cet organisme présente une mort dévelopementale et possède un génome compact, haploïde et entièrement séquencé, ce qui facilite un abord génétique. Dans des conditions de carence, et après addition du facteur de différenciation DIF, les cellules Dictyostelium présentent une mort vacuolaire autophagique (MCA). Dans des conditions similaires, les cellules dans lesquelles le gène d’autophagie atg1 est inactivé meurent aussi, mais d'une mort rapide non-vacuolaire aux caractéristiques de nécrose (MCN). Dans cette étude, nous montrons d’une part que le gène paracaspase n’est pas impliqué dans la MCN (comme déjà démontré pour la MCA), d’autre part qu’il n’existe pas de gènes codant pour des membres de la famille bcl-2 dans le génome de Dictyostelium. Ces résultats permettent de conclure que les morts non-apoptotiques chez Dictyostelium sont indépendantes des membres principaux de la machinerie apoptotique. Par ailleurs, nous montrons par une approche de mutagénèse insertionnelle aléatoire que le gène iplA, le seul gène codant pour les canaux calciques de type récepteur à l’IP3 (IP3R) chez Dictyostelium, est nécessaire à la MCA. De plus, nous montrons que la MCA nécessite une voie impliquant le calcium. Finalement, nous montrons que la MCN induite par DIF ne nécessite IP3R que partiellement. Ainsi, ces résultats contribuent à l’analyse moléculaire des morts non-apoptotiques chez Dictyostelium.