Thèse soutenue

Dépendances paramétriques expérimentales du transport des impuretés métalliques dans le tokamak Tore Supra

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Auteur / Autrice : Thomas Parisot
Direction : Laurence Mouret
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Rayonnement et plasmas
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Aix-Marseille 1
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Provence. Section sciences

Mots clés

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Résumé

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Dans le cadre de ce travail de thèse, un ensemble complet d’outils d' investigation expérimentale du transport des impuretés a été développé sur le tokamak Tore Supra. Il inclut la mise en fonctionnement d’un système d’injection d’impuretés métalliques par ablation laser et des développements pour le code de transport interprétatif ITC permettant de déterminer les coefficients de transport expérimentaux des impuretés (diffusion et convection). Cet outil a été utilisé pour réaliser et analyser plusieurs expériences visant à mettre en évidence des dépendances paramétriques du transport des impuretés. Dans une première expérience, il a permis d’exprimer le temps de confinement du nickel dans Tore Supra en fonction de la collisionalité ν∗ et du rayon de Larmor normalisé ρ∗. Ensuite, l’influence de la charge de l’impureté a été étudiée dans différentes conditions : régime ohmique avec et sans dents de scie, et mode L sans dents de scie avec chauffage LH. Aucun effet de la charge n’est observé, conformément aux prédictions théoriques des codes néoclassique (NCLASS) et de transport turbulent, gyrofluide non linéaire (TRB) ou gyrocinétique quasilinéaire (QuaLiKiz), sauf dans les plasmas avec puissance LH où le temps de confinement semble décroître pour les impuretés plus lourdes. Cette observation n’est expliquée par aucun des modèles disponibles. Le transport observé est néoclassique entre les relaxations de dents de scie, au centre (r < rq=1) des plasmas ohmiques, turbulent en dehors. En l’absence de dents de scie, il est turbulent partout, en mode ohmique ou mode L. La forme du profil du coefficient de diffusion est alors qualitativement différente, avec une transition entre la zone centrale faiblement turbulente et la périphérie plus fortement turbulente plus interne est plus marquée pour le plasma avec puissance LH.