Castellologie rhodanienne : le cas spécifique de la rive gardoise : (XIème-XVème siècles)
Auteur / Autrice : | Chantal Maigret |
Direction : | Michel Fixot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Espaces, cultures, sociétés |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les cent quarante derniers kilomètres de la rive droite du Rhône, sont, au Moyen-âge, constitués de collines et de marécages. En surplomb du fleuve, avant 1209, en dépendance du comte de Toulouse, trente quatre châteaux commandent basses terres, ports et passages. A la suite de la croisade des Albigeois (1209-1229), le roi de France maître de la rive ajoute plusieurs forteresses et, au XIVe siècle, quarante sites fortifiés bordent le Languedoc oriental pour faire face à la Provence et au comtat Venaissin et contrôler la frontière mise en place à la suite de plusieurs traités signés de 1125 à 1290. Les bâtis fortifiés sont structurés en fonction du substrat, de l'environnement commandé et de la date de construction : mottes sur les sols malléables, murs et tours échelonnés sur les roches calcaires ; plans quadrangulaires et défenses passives avant la croisade, plans diversifiés et défenses actives (apparues vers 1180) par la suite, et ceci sur tous les sites, publics et privés.