Etude de l’architecture maxillo-faciale en imagerie scanner 3D : paramètres linéaires, angulaires et volumiques ; normalité, dysmorphies, compensations
Auteur / Autrice : | Henriette Jouonzo-Dah |
Direction : | Jacques Faure, Pascal Baron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Imagerie médicale appliquée en ODF |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Mots clés
Résumé
Le but de ce travail est d’étudier l’architecture maxillo-faciale et ses dysmorphies, en analyse céphalométrique 3D sur images scanner CT, et grâce aux logiciels de la Gamme Cépha®. Premièrement, les volumes des maxillaires et des cavités aériennes de la face de 95 personnes, sont mesurés par sélection sur les coupes axiales. Le maxillaire peut être modélisé par deux structures polyédriques. Les volumes moyens sont de : 54,3 cm3 pour la mandibule; 30,64 cm3 pour le maxillaire; 29,50 cm3 pour le sinus maxillaire; 17,62 cm3 pour la cavité nasale; 8,45 cm3 pour le sinus ethmoïdal; 7,24 cm3 pour le sinus frontal; 59,52 cm3 pour le modèle à 9 points; 10,57 cm3 pour le modèle à 6 points. Des corrélations significatives existent entre ces différents volumes. Ensuite, des paramètres de céphalométrie 3D à 14 points sont définis et déterminés à trois niveaux et dans les trois sens de l’espace pour ce même échantillon. Une analyse statistique comparative permet de sélectionner les plus pertinents de l’architecture maxillo-faciale, et de préciser la notion de compensation progressive des dysmorphies faciales. Dans le sens antéropostérieur: un décalage squelettique maxillo-mandibulaire appelle des compensations linéaires mandibulaires et surtout maxillaires. Dans le sens vertical, la position de la base mandibulaire surtout détermine la position verticale linéaire et angulaire des deux arcades. La variation de ces volumes est rapprochée des dysmorphies faciales et des paramètres céphalométriques 2D et 3D. Ceci révèle des liens entre les volumes et les paramètres surtout antéropostérieurs et verticaux, confirmant ainsi la prévalence de ces deux sens dans l’établissement des dimensions faciales. La classe III occlusale est liée surtout à la position et à la longueur mandibulaire, et non à son volume, tandis que la classe II,1 est associée à un volume de sinus maxillaire augmenté. L’hyperdivergence faciale est corrélée à une diminution des volumes maxillaire et mandibulaire.