Auteur / Autrice : | Sophie Palierne |
Direction : | Pascal Swider |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biomécanique |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans le domaine de la chirurgie orthopédique et de la traumatologie, le traitement des pathologies des carnivores domestiques et notamment du chien, ont bénéficié des connaissances dérivant de la médecine humaine. Ainsi, les plaques vissées, les clous centro-médullaires ou encore les prothèses totales de hanche sont aujourd’hui utilisés couramment en pratique vétérinaire. Cependant, que ce soit dans le cadre expérimental ou clinique, la réussite d’un traitement impliquant la mise en place d’un implant orthopédique, est garantie par sa parfaite adaptation à l’os implanté, tant sur le plan géométrique que mécanique. Dans le cas des traitements orthopédiques de fractures fémorales chez le chien, le problème reste à ce jour largement ouvert. Les travaux présentés dans ce mémoire concernent une contribution à la quantification objective de la morphologie et du comportement mécanique du fémur du chien par une approche interdisciplinaire en imagerie médicale et biomécanique. Dans un premier temps, les caractéristiques morphologiques de fémurs de chien ont été établies à partir d’études radiographiques de 206 spécimens cadavériques. Une segmentation statistique de la population a permis de définir quatre groupes de fémurs de morphologie homogène. Le comportement mécanique des spécimens représentatifs des quatre groupes a fait l’objet de la deuxième étape du travail de recherche. Ceux-ci ont été soumis à des chargements mécaniques in-vitro au plus proche des sollicitations physiologiques in-vivo notamment lors de l’appui maximum du cycle de marche. L’utilisation de jauges d’extensométrie a permis de quantifier le comportement mécanique local de certaines régions d’intérêt sur chacun des fémurs testés. La troisième partie a concerné la genèse de modèles numériques prédictifs basés sur la méthode des éléments finis des quatre fémurs représentatifs de la population étudiée. La reconstruction tridimensionnelle a été initialement effectuée à partir de l’imagerie scanner. . .