La peinture non-figurative au Maroc de 1950 à nos jours
Auteur / Autrice : | Soumia Masrar |
Direction : | Claude Bédat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire des arts |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La présente thèse consacrée à la peinture non-figurative au Maroc de 1950 à nos jours est analysée à partir de la question de la naissance de celle-ci. Les prémisses de l’expression picturale contemporaine sont étudiées à travers des données culturelles dont l'Islam et l'image, des rencontres entre l'Occident et le Maroc comprenant l'apparition de la peinture de chevalet et le passage d'artistes tels que Delacroix, Matisse et Majorelle. L'apparition de la peinture non-figurative s'affirme par deux artistes, deux précurseurs, Ahmed Cherkaoui et Jilali Gharbaoui. L'œuvre de Cherkaoui peut se traduire par l'inscription du signe berbère sur la toile, le considérant comme un élément pictural et le dépouillant de sa signification initiale. Gharbaoui révèle une peinture où le geste du calligraphe est réapproprié créant un dynamisme proche de l'œuvre de Mathieu. Autour de ces figures gravitent d'autres artistes constituants une activité picturale en pleine effervescence, dont le groupe de Casablanca, fondé par Farid Belkahia, Mohammed Melehi et Mohammed Chebaa. Puis dans un dernier chapitre, les manifestations de la peinture non-figurative au Maroc sont étudiées, mettant en évidence les différents lieux d'art et les questions du marché de l'art.