Les conclusions écrites dans le procès civil : étude de procédure civile
Auteur / Autrice : | Louis-Albert Devillairs |
Direction : | Georges Wiederkehr |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Université Robert Schuman (Strasbourg) (1971-2008) |
Résumé
''Depuis le 1er mars 1999, les parties ont l'obligation, dans l'ensemble de leurs écritures, de présenter au juge leurs ''moyens de fait et de droit'' à l'appui de chacune de leurs prétentions. Ces coclusions qualificatives ont pour objectif de responsabiliser celui qui agit en justice, en exigeant de ce dernier un raisonnement syllogistique précis mettant en corrélation l'exposé des faits et l'énoncé de la règle de droit à l'appui de ses demandes. Selon un même impératif de clarté et d'efficacité, les articles 753 et 954 du NCPC imposent aux parties de synthétiser dans leurs dernières écritures déposées au terme de la procédure d'instruction. Les prétentions et les moyens présentés dans leurs conclusions antérieures. A défaut, les plaideurs sont réputés les avoir abandonnés - Le Tribunal ou la Cour ne statuant que sur les dernières conclusions déposées. Cette rationalisation de la procédure par formalisation des écritures ne retire pas au juge son pouvoir de requalifier les faits. ''