L’accompagnement éthique du malade en fin de vie
Auteur / Autrice : | Guy-Edgard Aba Andong |
Direction : | Jacqueline Lagrée |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie. Éthique médicale |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Mots clés
Résumé
Il faut rendre à l’individu le droit de maîtriser sa mort. Cela peut signifier au minimum qu’il doit avoir le droit de refuser à l’avance les traitements qui le prolongeraient artificiellement quand tout espoir a disparu. Et cela peut vouloir dire à la limite qu’il doit pouvoir demander qu’on l’aide à quitter sans souffrances ce monde si son existence lui devient intolérable. Les adversaires de l’euthanasie font valoir qu’elle est contraire à la vocation traditionnelle de la médecine et aux principes de base de l’éthique car il existe des cas où l’aide au suicide et l’euthanasie sont des actes de courage et de charité vu que le respect mécanique de la vie peut être un signe d’indifférence. L’avenir verra les sociétés reconnaître de plus en plus le droit de l’individu à échapper à la souffrance et à la dégradation quand il est au bout de sa vie. Une telle démarche n’aura cependant de sens que si, en même temps qu’elle aide à mourir ceux qui sont au bout de leur chemin, tente d’aider à vivre ceux qui n’y arrivent que difficilement.