Intériorité et moralité chez Emmanuel Kant
Auteur / Autrice : | Alexis Dieth |
Direction : | Miklos Vetö |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Poitiers. UFR de sciences humaines et arts |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La moralité chez Kant tient dans la pureté de l'intention, comme il paraît dans le concept de volonté bonne. Il s'agit de l'intériorité d'une détermination autonome, excluant l'étéronomie des penchants par l'universalisation des maximes. Il s'ensuit une lutte contre l'amour propre, dans une progression jamais finie dans la pureté de l'intention, rendue possible par le souverain bien originaire, celui du postulat de Dieu. L'intersubjectivité des rapports sociaux conduit à donner un caractère public à la loi morale, dans la constitution d'un état éthique, église invisible de la pure raison, dont les églises visibles sont le véhicule. Le travail se termine par l'importance de l'éducation morale, dans cette perspective d'intériorité, dont un appendice propose une brève esquisse historique