Thèse soutenue

Rôle du système nerveux sympathique dans les adaptations cardiaques et vasculaires pulmonaires induites par l'hypoxie chronique chez le rat

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Auteur / Autrice : Loïc Tual
Direction : Jean-Paul Richalet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Paris 13

Mots clés

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Résumé

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L’exposition chronique à l’hypoxie induit une activation du système nerveux sympathique qui pourrait participer à l’hypertrophie du ventricule droit. L’hypothèse d’une action directe sur le myocarde relayée par les récepteurs a1- et/ou b-adrénergiques est probable. Néanmoins l’activation des récepteurs a1-adrénergiques vasculaires pulmonaires responsables d’une hypertension artérielle pulmonaire pourrait indirectement induire une hypertrophie ventriculaire droite lors de l’exposition chronique à l’hypoxie. Nous avons mis au point un modèle d’hypertrophie ventriculaire droite chez le rat, l’administration des traitements antagonistes a- (prazosine), b- (propranolol) ou ab-adrénergiques (carvedilol), ainsi que les techniques de mesures : hémodynamiques, morphométriques cardiaques et artérielles pulmonaires ainsi que biochimiques. Nous avons montré que parmi les traitements antagonistes du système nerveux sympathique, seuls les antagonistes des récepteurs b-adrénergiques réduisaient l’hypertrophie ventriculaire droite ainsi que l’hypertension artérielle pulmonaire induites par l’hypoxie chronique. Par ailleurs nous avons observé que le carvédilol s’opposait à la muscularisation de la paroi artérielle pulmonaire secondaire à l’hypoxie chronique, que les antagonistes des récepteurs b augmentaient les concentrations des amines myocardiques et mis en évidence l’effet intense du carvédilol sur l’expression de la PKC. En conclusion, le système nerveux sympathique participe à l’hypertrophie ventriculaire droite induite par l’hypoxie chronique par la voie des récepteurs b-adrénergiques. Le rôle de la voie des récepteurs a-adrénergiques reste incertain. Le carvédilol a des effets spécifiques pouvant laisser espérer une efficacité accrue dans la prévention de l’insuffisance ventriculaire droite qui fait suite à l’hypertrophie.