Auteur / Autrice : | Guillemette Chapuisat |
Direction : | Emmanuel Grenier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Résumé
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont un enjeu de santé publique majeur. Une façon de les étudier est d'établir des modèles mathématiques. Cette thèse comporte deux parties, l'une sur la modélisation et l'autre sur l'étude théorique de certaines équations qui en découlent. Dans la première partie, on présente un modèle phénomènologique global d'AVC ischémique qui prend en compte une diminution du flux sanguin, la gestion de l'énergie par la cellule, la propagation des dépressions corticales envahissantes (onde de dépolarisation) et deux types de mort cellulaire (la nécrose et l'apoptose). Après avoir présenté les différents sous-modèles en détails, on simule différentes expériences dans des géométries de cerveau simplifiées. Les expériences numériques sur la reperfusion permettent de formuler de nouvelles hypothèses biologiques. Dans la deuxième partie de cette thèse, on étudie divers problèmes théoriques issus de la modélisation des ondes de dépolarisation. On étudie l'existence de fronts progressifs généralisés solutions d'une équation de réaction-diffusion de type bistable dans un domaine cylindrique dont le diamètre augmente brutalement. Si l'augmentation du diamètre est trop importante, il n'existe pas de tels fronts. On s'interesse aussi à l'existence de fronts progressifs courbes à la fois solutions d'une équation de réaction-diffusion dans un cylindre et d'une équation de diffusion et absorption en dehors de ce cylindre. Si le rayon du cylindre est petit, il n'existe pas d'onde et s'il est grand, on montre l'existence de telles solutions en étudiant l'énergie dans un référentiel en mouvement.