La friche urbaine : déchet ou ressource ?
Auteur / Autrice : | Hélène Soulier |
Direction : | Jean-Louis Cohen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Architecture |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Mots clés
Résumé
A partir de la fin des années 1980, les friches dites « urbaines » ont désigné un ensemble d’espaces obsolètes dans la ville, succédant d’un point de vue terminologique et typologique aux friches dites « industrielles », « ferroviaires » ou « portuaires », observées quelques temps auparavant comme les symptômes territoriaux d’une crise d’origine économique. En ré-interrogeant a posteriori cet objet, nous tentons de le définir dans son contexte socio-économique, et nous examinons, par ailleurs, comment il a percuté le champ du projet de paysage, alors qu’il en est pourtant étranger. L’hypothèse principale de la thèse, en conséquence, suppose que les friches urbaines, qui sont des espaces non issus de la planification, ont contribué à modifier les pratiques et la culture professionnelles du paysage. La thèse fait converger la réflexion et la production simultanées de plusieurs acteurs —institutions, maîtrises d’ouvrages et paysagistes— , dont les regards se sont tous focalisés, chacun à leur manière, sur les friches urbaines. Dès lors, la recherche fait apparaître ces distinctions de regard, relatives aux pratiques et à la culture des différents acteurs, avec en fond de scène l’étude déclinée des friches dans le projet de paysage, entendu dans son acception la plus large. Quelques notions sont ainsi redéfinies : le « site », le projet paysagiste, et leur inter-relation.