Homéogène Msx2 et le squelette dento-alvéolaire
Auteur / Autrice : | Muhanad Aioub |
Direction : | Jean Raphaël Nefussi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie orale et ostéo-articulaire. Biomatériaux et biofonctionnalité |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université Paris Diderot - Paris 7. UFR d'Odontologie (1970-2019) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les gènes Msx (Muscle segment homeobox) contrôlent les interactions épithelio-mésenchymateuses nécessaires au développement dentaire précoce. Le travail présenté avait pour objectif l’analyse du rôle potentiel de Msx2 dans la mandibule et les dents au cours des étapes plus tardives du développement et chez ‘adulte, de 7 jours à 6 mois, en s’appuyant sur une lignée de souris transgénique du type Knock-in. Les souris de mêmes portées, produites par croisement entre souris hétérozygotes Msx2 +/-furent analysées après génotypage par PCR. Des études microradiographiques et histologiques (morphologie, expression amélogénine et améloblastine) furent menées sur les souris Msx2 +/-s, Msx2 +/- et Msx2 -/-. La présence d’une amélogenèse imparfaite et d’une dysplasie dentinaire a pu être établie, suggérant l’existence d’un phénotype similaire entre le modèle knock-in utilisées et un modèle du type knock-out préalablement étudié. De plus. La croissance et l’homéostasie de l’os alvéolaire sont apparues affectées avec une ankylose radiculaire irrégulière et partielle. Un gradient proximo-distal des altérations dentaires et péri-dentaires a été observé. Les premières, secondes et troisièmes molaires montrent systématiquement des phénotypes distincts particulièrement évidents au niveau de la dentine et de l’os. Au regard de l’impact de l’invalidation. De Msx2 sur la survie des améloblastes et de son action inhibitrice sur l’expression de l’amélogénine in vitro, les protéines amélaires ont été étudiées aux niveaux des épithéliums coronaire et radiculaire. Des régulations positives de l’amélogénine ainsi que de l’améloblastine ont pu être établies dans les débris épithéliaux de Malassez hypertrophiques des souris Msx2 -/-. Phénomène probablement actif sur les cellules osseuses périphériques. Ces données supportent le rôle majeur de Msx2 dans la dent et étendent sa fonction aux étapes postnatales ainsi qu’à la physiologie de l’os associé, Les cascades moléculaires affectées dans le complexe physiologique formé par la dent et l’os alvéolaire. Impliquant potentiellement les protéines amélaires. Restent à définir. Le gradient de phénotype observé chez les animaux Msx2 -/- suggère l’existence de facteurs interférant et-ou redondant dans la voie de signalisation M sx2, variables suivant les molaires.