Auto-réactivité des lymphocytes T CD4+ périphériques : mise en évidence et régulation
Auteur / Autrice : | Bruno Martin |
Direction : | Bruno Lucas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences. Immunologie |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université René Descartes. Faculté de médecine Necker enfants malades (Paris) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'auto-immunité a souvent été considérée comme résultant de cellules ayant échappé à la sélection négative dans le thymus ou résultant de l'expression anormale d'auto-antigènes à la périphérie. Cependant, au cours de ma thèse, nous avons pu constater que l'autoréactivité n'était pas un accident. En effet, la reconnaissance du soi est généralisable à la majoritée du répertoire T périphérique et intervient dans la survie des cellules T périphériques. Ainsi, comme lors de leur génération dans le thymus, les lymphocytes T sont sélectionnés pour leur capacité à interagir avec le soi à la périphérie. Néanmoins, l'autoréactivité ''naturelle'' de ces cellules peut, dans un environnement lymphopénique, représenter un danger pour l'organisme. Danger se traduisant par la très forte prolifération d'une partie des cellules T. Enfin, nous avons montré que les cellules T régulatrices CD4+ CD25+ contrôlaient l'autoréactivité ''naturelle'' des cellules T pour maintenir en périphérie la tolérance vis à vis du soi.