Thèse de doctorat en Sciences de la vie et de la matière. Microbiologie
Sous la direction de Jean-Louis Gaillard.
Soutenue en 2006
à Paris 5 , en partenariat avec Université Paris Descartes. Faculté de médecine (autre partenaire) .
Les infections sur prothèses ostéo-articulaires (IPOA) sont à l'origine de difficultés diagnostiques et thérapeutiques, d'une importante morbidité et d'un coût élevé. Les éléments physiopathologiques associent le matériel étranger, un agent pathogène et une réaction immunitaire et tissulaire. La virulence bactérienne, les mécanismes de protection (slime), de régulation (biofilm) et d'adaptation métabolique (variant microcolonie) s'ajoutent à cette perturbation immunitaire. L'objectif principal de cette thèse a été de mieux comprendre les mécanismes physiopathologiques des IPOA, en particulier le rôle des microparticules de polyéthylène (MP) libérées au cours du processus d'usure dans l'action antibactérienne des polynucléaires (PN). Nos travaux montrent que les MP provoquent une altération majeure de la bactéricidie des PN. Nous proposons également, en collaboration avec le département Biopuces du CEA, une méthode innovante de détection de ces particules applicable au domaine clinique.
Pathophysiology of prosthesis joint infection (PJI)
Prothesis joint infection (PJI) remains a major problem including patient damage, long-term hospitalization, elevated cost, difficult diagnosis and treatment. The physiopathological elements associate the presence of foreign material, a pathogenic agent and an immune reaction and tissue. Microbiological characteristics such as bacterial virulence, of the mechanisms of protection (slime), regulation (biofilm) and metabolic adaptation (variant microcolonies) are added to this immunizing disturbance. The principal objective of this work was to better understand the physiopathological mechanisms of the PJI, in particular the role of the prosthetic wear (UHMWPE : Ultra Hight Molecular Weight Polyethylene) remains in the neutrophil bacterial activity. Our work shows that the UHMWPE cause a major bactericidal disturb of neutrophil. We also propose, in collaboration with the Biopuces department of the CEA, a innovating method to detect these UHMWPE particles.