Anthropologie d'une catastrophe : les coulées de boue de 1999 sur le littoral central vénézuélien
Auteur / Autrice : | Sandrine Revet |
Direction : | Michel Agier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Anthropologie |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Institut des Hautes Études de l'Amérique latine (Université Paris III) |
Mots clés
Résumé
Le 15 décembre 1999, de puissantes coulées de boue s’abattent sur le Littoral vénézuélien, détruisant une grande partie des infrastructures de l’Etat de Vargas et tuant de nombreuses personnes. L’analyse de la façon dont cet événement est vécu, pris en charge, raconté et interprété permet de mettre en lumière toute la complexité de la société vénézuélienne contemporaine. La catastrophe est d’abord resituée dans le long terme grâce à une histoire des désastres « naturels » sur le Littoral. Puis un essai d’ethnographie du désastre dégage trois moments de l’urgence –la survie, les secours, l’assistance- et les différents niveaux de réponses qui s’y déploient, notamment la confrontation entre acteurs humanitaires et « sinistrés ». La troisième partie analyse comment la catastrophe est « dénouée », à la fois pratiquement et symboliquement. Elle révèle les tensions politiques autour de la reconstruction, ainsi que les différents scénarios qui permettent de donner un sens à la catastrophe –religieux, naturaliste, risque.