Une histoire du discours critique nord-américain en communication : réseau(x) généalogique(s) entre radicalisme et modération
Auteur / Autrice : | Laurent Béru |
Direction : | Michael Beaussenat Palmer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris) |
Mots clés
Résumé
Le présent article est consacré à la généalogie du discours universitaire critique nord-américain au sein des études en communication – media studies, communication studies ou journalism studies. En prenant appui sur la sociologie de la science, l'étude proposée souligne la filiation entre les générations ascendantes et descendantes de chercheurs critiques. En prenant pour exemple des universitaires phares – de Herbert Schiller à Robert McChesney – et des facultés nord-américaines emblématiques de la cartographie universitaire critique en communication (Urbana-Champaign ou encore Burnaby), réunis par les conférences d’associations scientifiques, nous nous intéressons à retracer la construction et le développement du discours académique dissident nord-américain – (néo)marxien ou simplement progressiste. Notre recherche s'étend de la genèse critique (années 1950-1970), personnalisée par les universitaires critiques pionniers de l'étude en économie politique et des études culturelles, jusqu'à son apogée (années 1980-2000), symbolisée par deux nouvelles générations de chercheurs. Il apparaît évident que, lors de la production du savoir scientifique, la logique intergénérationnelle, l’approche théorique et l’activisme idéologique, se complètent.