Dionysisme et possession démoniaque dans les Bacchantes d'Euripide et Macbeth de Shakespeare
Auteur / Autrice : | Sélima Lejri |
Direction : | François Laroque |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études du monde anglophone |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Études anglophones (....-2009Paris) |
Résumé
Bien qu'il n'y ait pas de preuves satisfaisantes quant à l'apprentissage classique de Shakespeare et à l'éventuelle filiation grecque de sa tragédie, on peut néanmoins s'interroger sur les parallélismes parfois frappants, entre, d'un côté, les principales facettes du dionysisme (phénomène de possession et de transe propre au dieu grec Dionysos) tel qu'il est dépeint par Euripide dans Les Bacchantes, et de l'autre, ses diverses déclinaisons (sorcellerie, hystérie, troubles politiques, bouc émissaire, retour du monde vert, etc. ) dans Macbeth. Au-delà des limites de l'influence directe ainsi que du mythe propre à Dionysos, la problématique de l'intertextualité permet de proposer une lecture à la fois anthropologique et psychanalytique des deux œuvres.