Thèse soutenue

Économie politique des déterminants des dépenses publiques d'éducation : analyses théoriques et empiriques appliquées au cas français

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Arnaud Bilek
Direction : Jean-Dominique LafayAndré Fourçans
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Paris 1
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales. Programme doctoralPhD Program (Cergy, Val-d'Oise)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR

L'intervention publique dans le financement et la production du bien éducation repose en grande partie sur l'idée que cette intervention permet une redistribution efficace des ressources. Dans une première partie, nous montrons que cette hypothèse reste à démontrer du point de vue empirique. Nous constatons en outre que l'absence de relation stable est liée à la nature de l'offre d'éducation, en particulier à sa répartition. Partant de ce constat, la thèse propose d'adopter le corpus théorique de la nouvelle économie politique pour inverser le sens de la relation généralement proposé entre la répartition des ressources et l'intervention de l'Etat sur la marché de l'éducation. La seconde partie propose deux modèles politico-économiques (l'un statique, l'autre dynamique) qui expliquent le niveau de cette intervention par les caractéristiques institutionnelles du système scolaire, et de l'économie à laquelle il appartient. L'intérêt de ces modèles réside dans le fait que différents types d'éducation sont considérés simultanément. Il en découle des résultats originaux. La relation entre la dispersion des revenus, ou la mobilité intergénérationnelle, et la demande d'éducation apparaît ainsi complexe, et semble dépendre du niveau plus ou moins décentralisé de l'offre. Dans une troisième partie, un modèle est proposé pour rendre compte de la répartition géographique des dépenses publiques d'éducation. Appliqué au cas de la politique des ZEP, il révèle que le mécanisme compensatoire tel qu'il est défini est inopérant. Les hypothèses utilisées et les conclusions obtenues sont ensuite testées dans deux contributions empiriques portant sur le financement des collèges en France.