L'identité du joueur de basketball de haut niveau : un positionnement du soi au croisement de l'individuel et du collectif
Auteur / Autrice : | Nicolas Raimbault |
Direction : | Marc Lévêque |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et techniques des activités physiques et sportives |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail a pour objectif de mettre en évidence les caractéristiques qui concourent à la construction de l’identité du joueur de basketball de haut niveau. Les variables essentielles mobilisées sont l’estime de soi, l’estime de soi sociale, la cohésion, la qualité des relations interpersonnelles, et l’inclusion dans le concept de soi. Cette recherche s’appuie sur des données issues de la psychologie sociale. Contrairement à certains auteurs qui positionnent classiquement le soi par niveaux établissant une organisation qui débute par « l’individuel » pour s’achever au « collectif » nous préférons situer de façon circulaire les niveaux entrant en jeu dans une perspective plus interactionniste. Nous cherchons ainsi, à travers l’ensemble des quatre études, à mettre en évidence les difficultés de positionnement du joueur de basketball de haut niveau au sein de son équipe. Nous interrogeons notamment le concept de soi de ces pratiquants, étudions les caractéristiques de la dynamique des séries d’estime de soi, testons la nature multivariée des relations entre plusieurs échelles les unes individuelles (estime de soi puis estime de soi sociale plus particulièrement), les autres collectives (cohésion notamment), et enfin soulignons le rôle de l’inclusion du coach, des coéquipiers et des supporters dans le concept de soi. Il semble ainsi que le joueur de basketball soit tiraillé dans sa quête identitaire entre des tentations égocentrées et des logiques de coopération. La théorie du sociomètre semble pertinente pour les basketteurs de haut niveau puisque leur estime de soi apparaît fonctionner comme une jauge permettant de mesurer leur niveau d’acceptation sociale. Par ailleurs, il apparaît que l’inclusion des coéquipiers dans le concept de soi est une variable médiatrice dans la relation « qualité des relations perçue vis-à-vis de l’entraîneur -cohésion ».