Thèse soutenue

Perception et réactions de défense de la tomate lors de l'infestation par l'Orobanche ramosa

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Auteur / Autrice : Alexandre Lejeune
Direction : Patrick ThalouarnSabine Constant
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie et pathologie végétales
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale chimie biologie (Nantes....-2008)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Parmi les cultures attaquées par la plante parasite Orobanche ramosa, la tomate présente un intérêt comme modèle d’étude des réactions de défense. En effet, des banques de données nucléiques sont disponibles et d’importantes ressources génétiques permettent d’envisager l’identification de variétés résistantes. L’expression de gènes de défense a été étudiée par northern blot sur des racines de la variété sensible de tomate M82 en contact avec des germinations d’O. Ramosa. Des gènes marqueurs des voies de l’acide salicylique, du jasmonate et de l’éthylène, sont induits de manière précoce (dans les premières heures de l’interaction). Ces réponses ont lieu avant la pénétration du parasite dans les racines de l’hôte, ce qui suggère la production par les germinations d’orobanches de molécules permettant leur perception par l'hôte. L’utilisation de suspensions cellulaires de tomate a permis de mieux caractériser ces réponses (augmentation de l’activité lipoxygénase et absence de production d’H2O2) et de confirmer la présence de molécules élicitrices libérées lors de l’interaction précoce tomate/orobanche. Un gène codant pour un récepteur kinase associé à la paroi (LeWAK) est aussi induit dans les racines et les suspensions cellulaires en réponse à l’orobanche. Cette protéine pourrait jouer un rôle dans la perception précoce du parasite à travers des mécanismes de signalisation impliquant une altération de la paroi de l’hôte. L’ADNc de ce récepteur a été cloné et une partie de sa séquence utilisée pour une production hétérologue chez E. Coli. Un sérum polyclonal a alors été développé contre le polypeptide produit afin de permettre l’étude de la localisation cellulaire et de l’évolution de la protéine LeWAK au cours de l’interaction.