Traitement des infections à staphylocoque doré par aminosides et glycopeptides : mieux prédire le succès ou l’échec : approche expérimentale et in vitro
Auteur / Autrice : | Nathalie Asseray-Madani |
Direction : | Gilles Potel, Jocelyne Caillon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Médecine. Antibiothérapie |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale chimie biologie (Nantes....-2008) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Nantes Université. Pôle SantéUFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Pour répondre aux défis posés par les infections à Staphylocoques dorés, tant par leur fréquence et leur gravité que par les difficultés thérapeutiques qu’elles soulèvent, les stratégies de traitement reposent actuellement sur quelques molécules, notamment les aminosides et les glycopeptides. L’activité in vitro (bactériostatique et/ou bactéricide) d’un antibiotique ne prédit pas toujours son effet in vivo. Ces travaux de recherche se sont donc appuyés sur les résultats obtenus in vivo dans le modèle d’endocardite du lapin, et in vitro, avec ces molécules. Pour les aminosides, les résultats obtenus avec différents phénotypes de résistances, ont permis de valider la lecture interprétative de l’antibiogramme. L’activité des glycopeptides dans ce modèle apparaît variable d’une souche à l’autre. L’existence d’une activité bactériostatique et bactéricide mesurée in vitro en conditions standardisées ne prédit pas l’effet précoce in vivo. L’échappement in vivo de S. Aureus aux glycopeptides est associé à une tolérance in vitro, et probablement à un risque d’échec clinique. Le mécanisme de cet échappement reste à explorer.