Thèse soutenue

Formation et dynamique des compartiments d'hétérochromatine pendant l'embryogenèse précoce : étude des réarrangements chromatiniens dans les embryons de souris après fécondation naturelle et transfert de noyau
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Auteur / Autrice : Catherine Martin
Direction : Pascale Debey
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie cellulaire et développement
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Jury : Président / Présidente : Danièle Hernandez-Verdun
Examinateurs / Examinatrices : Thérèse Garestier-Hélène, Claire Francastel, Daniele Zink
Rapporteurs / Rapporteuses : Eve Devinoy, Emmanuel Kas

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Dans les cellules somatiques, le noyau est organisé en compartiments assurant des fonctions précises. Puisque de nombreux types cellulaires ont une organisation nucléaire commune, nous nous sommes demandés si elle existait déjà dans les premières cellules embryonnaires totipotentes avant d’être transmise aux cellules différenciées. Nous avons donc étudié la dynamique de l’hétérochromatine péricentromérique (qui forme des compartiments appelés chromocentres intervenant dans la régulation de la transcription), au cours des premiers cycles embryonnaires chez la souris. Le génome y adopte différentes formes d’organisation médiées par des réarrangements chromatiniens. Au premier cycle, les chromosomes adoptent une configuration radiale autour des nucléoles (« cartwheel »). Au cycle suivant, les chromocentres se forment dans une partie du noyau (configuration de « Rabl »). Enfin, des réarrangements plus fins permettent de mettre en place des chromocentres de type somatique au stade blastocyste. Dans des embryons reconstitués par clonage somatique, l’organisation en chromocentres est rapidement interrompue au profit des formes d’organisation spécifiques à l’embryon (« cartwheel » puis « Rabl »). Ces configurations seraient donc dues à des facteurs dérivés du cytoplasme ovocytaire. Cette étude montrent ainsi les relations entre organisation spatiale du génome, patterns d’expression différentielle de gènes et contrôle des activités nucléaires.