Dérive dans les modulateurs électro-optiques Mach-Zehnder : analyse physique et résolution
Auteur / Autrice : | Rachid Radouani |
Direction : | Jean-Paul Salvestrini, Marc Fontana, Farid Abdi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Metz en cotutelle avec (Fès, Maroc), Faculté des Sciences et Techniques |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LMOPS - Laboratoire Matériaux Optiques, Photoniques et Systèmes (Metz) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les modulateurs développés actuellement pour les télécommunications optiques à haut débit souffrent généralement, dans leur partie DC, d’un phénomène de dérive, dont les causes ne sont pas totalement élucidées. Afin de trouver des origines de cette dérive nous avons commencé par caractériser un modulateur Mach-Zehnder commercial. Ceci nous a permis d’identifier l’existence de trois phénomènes : un premier phénomène à temps de réponse rapide lié à la couche de silice, un deuxième lié à l’anisotropie du substrat et un troisième phénomène corrélé aux hétérogénéités de surface induites lors de la fabrication du composant. Cette analyse nous a conduit à envisager une solution aux problèmes des dérives liées à la relaxation des charges dans la structure du composant. Cette solution consiste à compenser les dérives liées à l’anisotropie du substrat de LiNbO3 par celles dues aux hétérogénéités électriques de surface. Afin de mettre en oeuvre cette solution nous avons développé un modèle physique basé sur les équations de Maxwell qui permet de calculer la carte de conductivité idéale permettant de supprimer la dérive à long terme. Ce calcul nécessite la connaissance des temps de réponse caractéristiques du substrat de LiNbO3. C’est pourquoi nous avons mis en place deux bancs de mesures, un montage de Sénarmont et un interféromètre de Mach-Zehnder. Ces montages nous ont permis de mesurer l’évolution temporelle du champ électrique induit dans le substrat lors de l’application d’un échelon de tension et d’en déduire ces temps de réponses.