''Mikis Theodorakis : le chantre du rapprochement de la musique savante et de la musique populaire''
Auteur / Autrice : | Kalliopi Stiga |
Direction : | Anne Penesco |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts et lettres |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Mots clés
Résumé
Le rapprochement de la «musique savante» et de la «musique populaire» qui, dans le cas du compositeur, homme politique, penseur et rénovateur Grec Mikis Theodorakis, se traduit également par le rapprochement de l'élite au peuple, était la vision qui a guidé aussi bien sa création artistique que son action politique. Engagé, dès son adolescence, envers l'idée de la Liberté, convaincu que «l'instruction du peuple est l'un des éléments qui contribuent à sa libération» et inspiré par «la révolution culturelle socialiste», Theodorakis s'est placé à la tête du «mouvement politico-culturel de renaissance» en Grèce des années soixante, et a créé une «musique pour les masses». Celle-ci, née du «mariage de la musique traditionnelle et populaire grecque et de la poésie contemporaine néo-hellénique», est à l'origine de nouvelles formes musicales- cycle de chansons, oratorio populaire, tragédie musicale populaire contemporaine, chanson-fleuve- qui sont propres au «mouvement de la chanson savante-populaire». Mais avant tout, la «musique pour les masses» reflète l'âme du peuple, transmet les messages de Paix, de Liberté, de Démocratie qui sont les pivots de la pensée théodorakienne et est communiquée au public à travers le «concert populaire», inspiré par les «mystères éleusiniens». L'analyse poético-musicale des «Eluard», des «Plus Lyriques», des «Encore Plus Lyriques», de la «Ballade du Frère Mort», de «Notre Sœur Athina» et des «Cités A', B', C' et D'» ainsi que l'étude du «canal de communication» créé entre le compositeur et le public, ont révélé les facteurs qui ont contribué à ce que la musique théodorakienne, caractérisée d' Hymne à la Vie et à la Liberté, devienne «oecuménique».