Thèse soutenue

Le Religieux dans la ville du premier vingtième siècle : la paroisse Notre-Dame Saint-Alban d'une guerre à l'autre

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Auteur / Autrice : Natalie Malabre
Direction : Étienne Fouilloux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Lyon 2

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Notre-Dame Saint-Alban, paroisse catholique lyonnaise de la rive gauche du Rhône fondée en 1924 a laissé le souvenir d’une paroisse missionnaire, oeuvrant pour le renouveau paroissial à travers ses recherches liturgiques. La 1ère partie de la thèse sur « Les itinéraires des fondateurs de Notre-Dame Saint-Alban », consacrée à l’abbé Laurent Remillieux, et à Victor Carlhian, industriel et animateur du Sillon lyonnais, recouvre à peu près les années 1900-1920. Entre biographie, histoire familiale et analyse d’un réseau de catholiques sociaux lyonnais, le récit mène à leur terme les logiques individuelles, familiales ou collectives des itinéraires. La 2e partie se polarise sur l’espace délimité par le territoire paroissial. A l’étude urbaine et sociale de cet espace, se joint le récit de l’histoire religieuse des gens ordinaires d’une périphérie urbaine et de leur confrontation à une équipe paroissiale issue d’une autre partie de la ville et d’un autre milieu socio-culturel. La micro-histoire approche au plus près le réel pour en faire jaillir les logiques religieuses et sociales qui relient la paroisse à ses paroissiens, et réciproquement. La recherche contribue ainsi à l’écriture d’une histoire du religieux dans la ville. Mais NDSA était aussi devenue la paroisse phare d’un réseau de catholiques sociaux militants, impliqués dans des groupes de réflexion philosophique et théologique, les combats de la démocratie chrétienne, ceux des pacifistes en faveur du rapprochement franco-allemand, les débuts du mouvement oecuménique ou les débats sur le laïcat consacré. La thèse entre ainsi dans l’une des mémoires du catholicisme lyonnais et cherche à décrypter l’un de ses mythes.