Société et animal : contrôler la grande faune sauvage : l'exemple du chevreuil sur le département de la Haute-Vienne
Auteur / Autrice : | Ludovic Boussin |
Direction : | Bernard Valadas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Limoges. Faculté des lettres et sciences humaines |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Philippe Allée, François Didolot, Frédéric Ogé |
Rapporteurs / Rapporteuses : Yvette Veyret, Jean-François Staszak |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'animal sauvage, autrefois associé au nuisible, semble bénéficier dans les sociétés occidentales de conditions beaucoup plus favorables. Comment est perçu le chevreuil par les acteurs sur un département rural comme celui de la Haute-Vienne et quelles sont les images et les représentations qui en découlent ? Le relativisme culturel est une règle qui s'applique aussi à l'animal dont le statut varie suivant les époques, les lieux, l'espace et les personnes considérées. Depuis une trentaine d'années, la grande faune connaît une expansion surprenante, dans tous les pays d'Europe occidentale. Une gestion favorable à son encontre est aussi révélatrice de l'évolution de la chasse, autrefois garante de la quiétude des campagnes contre les incursions du sauvage, elle est aujourd'hui orientée sur le loisir et la gestion du gibier. Les prélèvements des chasseurs sont-ils pour autant déconnectés d'une réalité de terrain ? Les relevés de terrain apportent un éclairage sur les différentes situations rencontrées. Gérer les territoires en se référant à l'équilibre de la nature apporte une nouvelle forme de légitimation à la chasse. Mais les hommes ne gèrent-ils pas les territoires selon leurs propres représentations ?