Thèse soutenue

Etude des souches du virus de l’hépatite B dans les compartiments sérique et leucocytaire chez des patients présentant une infection B occulte et chez des témoins

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Auteur / Autrice : Anne-Aurélie Mazet
Direction : Sophie Alain
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie - Sciences - Santé. Médecine
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Limoges
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Limoges. Faculté de médecine et de pharmacie

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les facteurs à l’origine des infections occultes par le virus de l’hépatite B (VHB) étant encore mal connus, nos travaux ont eu pour objectif d’améliorer la compréhension des mécanismes à l’origine de la persistance virale chez les patients AgHBs-. Nous avons analysé la séquence du gène S dans des populations de patients porteurs d’anticorps anti-HBc isolés, et plus particulièrement d’un patient multiinfecté ayant réactivé son hépatite B, et montré que les mutations dans la région antigénique majeure de la protéine de surface ne peuvent être seules responsables du profil d’AgHBs-. Les leucocytes périphériques (PBMC) pourraient jouer un rôle de réservoir de multiplication du VHB, permettant au virus d’échapper à la réponse immune. Nous avons mis au point une technique sensible et très spécifique de quantification des intermédiaires de réplication cccDNA du virus dans les PBMC et adapté une méthode publiée de détection de l’ADN intégré. Nous avons détecté l’ADN du VHB dans les PBMC d’une forte proportion de patients AgHBs-. Cet ADN est essentiellement sous forme relâchée, la présence du cccDNA ou de l’ADN intégré paraît anecdotique ou très minoritaire. L’étude de patients porteurs chroniques de l’AgHBs suggère également le rôle de réservoir passif des PBMC. La détection d’ADN intégré dans le foie ou dans les PBMC de deux patients AgHBs+ a montré le caractère fragmenté du génome intégré. Cette fragmentation pourrait expliquer le défaut d’expression de l’AgHBs chez les patients AgHBs-. Nous ne pouvons pas exclure que l’absence de détection de l’ADN intégré dans les PBMC des patients AgHBs- soit lié à un manque de sensibilité de la technique. La poursuite de ces travaux devrait permettre de mieux comprendre les mécanismes des infections occultes.