Les chapiteaux du Musée National de Carthage : contribution à la connaissance du décor d'architecture d'Afrique proconsulaire

The capitals of the National Museum at Carthage : contribution to the knowledge of the architectural decoration of the Africa proconsularis

• Auteur / Autrice : Fabrice Bessière
• Direction : Roger Hanoune, Arthur Muller
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Histoire de l'art et archéologie
• Date : Soutenance en 2006
• Etablissement(s) : Lille 3

Mots clés

Mots clés contrôlés

Musée national de Carthage (Tunisie)

Carthage (ville ancienne)

Tunisie

Chapiteaux

Résumé

L'objet de cette étude est d'offrir la vision la plus complète possible des chapiteaux déposés au Musée de Carthage et découverts sur la colline de Byrsa même ou dans les environs, sans qu'il soit toujours possible d'être précis quant à la provenance exacte, et également aux apports étrangers, bien moins nombreux, mais qu'il convient de considérer à part. Dans le corpus analytique (volumes I et II) sont présentés les chapiteaux organisés suivant différents critères typologiques (d'après leur structure et la forme de leur décor), ou chronologiques dans le cas des chapiteaux byzantins que l'on a regroupés en un seul chapitre. Le dernier chapitre du corpus est consacré aux fragments de chapiteaux de la basilique chrétienne de Bir Ftouha à Carthage qui constituent un ensemble cohérent. La deuxième partie (volume III) est une synthèse où est étudiée la collection ; le recours à l'analyse stylistique et la recherche de comparaisons tiennent une place prépondérante dans le développement de l'étude et, quand cela est possible, une datation est proposée. Cette recherche livre à la connaissance et surtout à la comparaison plus de 600 chapiteaux dont la chronologie couvre une période allant du IIIe s. Av. N. è. Au VIes. Les types, extrêmement variés : dorique, toscan, éoloque, ionique, corinthien et de nombreuses formes plus libres, sont représentatifs des divers courants artistiques qui ont pénétré, avec plus ou moins de force, la Proconsulaire, et témoignent du développement d'ateliers locaux très actifs dès le IIIe s.