Nouveaux discours, nouveaux regards sur la création artistique en Espagne de la fin du dix-neuvième siècle à 1931
Auteur / Autrice : | Denis Vigneron |
Direction : | Danièle Miglos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Espagnol |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Lille 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La nouvelle réalité n'a pas besoin de ressembler à la réalité, dit Ramón Gómez de la Serna en 1931 dans Ismos. Dès 1898, des créateurs et des intellectuels recherchent les conditions de cette rupture totale de la mimèsis pour montrer que l'art est un questionnement universel, voire mystique. Ils remettent en question le sens de la beauté conventionnelle. Darío de Regoyos trouve dans la ténébreuse Espagne noire les éléments d'une régénération de l'Espagne. Le peintre et écrivain José Gutiérrez Solana s'inscrit davantage dans une pérennité ethnologiquement espagnole d'une esthétique du sordide. Au regard des tendances artistiques européennes, José Ortega y Gasset, José Díaz Fernández, Ramón Gómez de la Serna réfléchissent aux conditions culturelles de la modernité espagnole. L'étude des artistes réunis dans cette thèse se veut avant tout une réflexion sur l'évolution du discours esthétique et une interrogation sur l'identité espagnole. Elle témoigne de l'aspiration de l'esthétique à la liberté