Analyse de la croissance des soies de plantes de maïs soumises à des déficits hydriques édaphiques et atmosphériques
Auteur / Autrice : | Avan Fuad Hassan |
Direction : | François Tardieu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie et agronomie |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Montpellier, ENSA |
Mots clés
Résumé
Le décalage entre les floraisons mâle et femelle (ASI) est lié génétiquement à la perte de rendement en déficit hydrique, puisque les génotypes présentant les ASI les plus élevés en déficit hydrique sont ceux qui maintiennent le moins bien le rendement. Le présent travail montre tout d’abord que les variations d’ASI sont liées à des variations de vitesse de croissance des soies. L’analyse spatiale et temporelle des divisions et de l’extension des cellules dans les soies suggère une base biologique à l'ASI : elle correspond à la durée entre la fin des divisions cellulaires dans les soies, synchrone avec la déhiscence des anthères, et le début de l'arrêt de la croissance dans la partie apicale des soies, synchrone avec la sortie des soies. Une méthode de mesure in situ de la croissance des soies a été mise au point. L’analyse des cinétiques de vitesse de croissance des soies indique une forte similitude avec les cinétiques de croissance foliaire. La réponse de la croissance des soies à la température, au déficit hydrique du sol et de l’air a été quantifiée, et la variabilité des paramètres des courbes de réponse, selon le génotype, a été examinée. Les résultats obtenus suggèrent que les mécanismes impliqués dans le contrôle de l’extension des tissus en réponse au déficit hydrique du sol et de l’air sont communs aux feuilles et aux soies, avec un rôle central des processus hydrauliques. Ils confortent l’hypothèse d’un déterminisme génétique commun aux deux tissus pour le maintien de la croissance en conditions de sécheresse.