Renouvellement du portrait littéraire dans le roman de la première moitié du XIXème siècle : l'exemple de Garrett et de Hugo
Auteur / Autrice : | Chantal Louchet |
Direction : | Georges Zaragoza, Christine Zurbach |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres modernes. Littérature comparée |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Patrick Quillier, Florence Naugrette, Aline Janquart-Thibault |
Mots clés
Résumé
Dans leur tentative d’explorer l’être humain sous le signe du naturel et de la vérité, les écrivains romantiques élargissent les possibilités littéraires du portrait. Le portrait individuel suit les innombrables innovations laissées en ouvert par cette société en pleine mutation mettant fin à l’idéalisation des siècles précédents : classes sociales reconnues, laideur(s), vieillesse, passé et présent, faits et gestes au quotidien. . . Le portrait collectif prend désormais en compte le “nombre au travers de la foule/peuple, deux notions pas encore bien délimitées. Il provoque la fin du portrait laudatif royal. Le portrait du monument qui accède au statut de personnage par la personnification introduit une perspective nouvelle, celle de l’Histoire Nationale à travers laquelle l’individu s’identifie lui-même. Le portrait est en constante évolution, témoin de la société dans laquelle il est inséré.